Il est où le bonheur, il est où ?

 

C’est quand le bonheur ?

Il est où le bonheur, il est où ?

La chanson française s’est emparée du sujet comme de la quête du Graal qu’est le bonheur.

Le bonheur est un tout : entre équilibre professionnel et vie personnelle, il serait la réponse à tous nos maux. Seulement, voilà : comment y accéder ? Qui seraient les élus qui y auraient droit et pourquoi tout le monde n’est-il pas heureux ou pas durablement dans sa vie ?

Chez EPOIA Coaching, nous accompagnons des Dirigeants d’entreprise à travailler sur eux-mêmes pour être encore meilleurs dans leur système de gouvernance. Le sujet du bonheur au travail les concerne donc à double titre : pour leurs équipes mais aussi à titre personnel.

Aussi sensible qu’il soit, le sujet nous a paru d’intérêt public. Approche transformationnelle, quête de sens, choc des générations, le rapport au travail a considérablement évolué ces dernières années et pousse Dirigeants, Managers et équipes RH à s’adapter, tout comme à se réinventer.

Pourquoi l’épanouissement professionnel devient-il si important ?

Le travail permet-il d’être heureux ?

Nous pourrions débattre autour d’une table ronde pendant des semaines sur cette thématique et recueillir des centaines de témoignages différents selon le secteur d’activité, l’ancienneté des collaborateurs dans les entreprises interrogées, la rémunération et les avantages sociaux, le management intergénérationnel, la part de flexibilité dans l’organisation, le recueil d’avis dans la prise de décision… Nous devons nous arrêter là mais la liste serait encore longue. Et pourtant, il est incontournable pour le Top Management de s’interroger (et d’interroger les équipes) sur la place du bonheur au travail dans l’entreprise.

Mais au fait, c’est quoi le bonheur au travail ?

Le bonheur au travail correspond à l’ensemble des sentiments positifs ressentis par les collaborateurs d’une entreprise à l’égard de leur organisation, de leur poste, de leur rôle et de leur implication dans celle-ci ainsi qu’envers leur hiérarchie.

Dans le Monde, les pays qui expriment être les plus heureux au travail sont la Finlande, la Suède, les Pays-Bas et l’Australie (source World Happiness Report 2024). La France serait parmi les derniers de la liste. Naturellement, cela implique de prendre en compte le rapport au travail dans son approche culturelle et éducationnelle.

Nous n’aurons pas la prétention de vous livrer la recette secrète du bonheur dans cet article mais nous pouvons contribuer à vous donner quelques clés pour insuffler ou faire durer un bon équilibre professionnel.

  1. Métro, boulot, dodo

Cela peut paraître évident mais le bien-être commence dès le recrutement. L’entente entre vous et votre future recrue doit se sentir aux premiers échanges et se confirmer au cours de la période d’essai.

Quand on sait que l’on va passer en moyenne 75 000 heures sur notre lieu de travail, mieux vaut bien s’entourer, non ?

Pour vous comme pour le candidat, les informations concernant le poste et l’entreprise doivent être clairs, exhaustifs et transparents. Pour éviter les déconvenues de part et d’autre, soyez explicites dans les missions du poste, le salaire tout comme pour les périphériques (avantages, perspectives d’évolution, organisation et climat interne…)

Dirigeants, faites confiance à vos équipes RH ou vos prestataires experts en recrutement pour vous épauler dans vos démarches et vos choix.

  1. La quête de sens

Si chacun a sa propre définition du bonheur au travail, il y a un paramètre que l’on ne peut écarter de sa réflexion stratégique quand on est Dirigeant d’entreprise : la quête de sens de la part des équipes. Terminées les carrières longues où l’on jure fidélité à une seule entreprise pour la vie. Désormais, l’engagement est réciproque et les collaborateurs doivent y trouver leur compte dans cette recherche d’équilibre vie perso / vie pro devenue incontournable.

L’avènement des nouvelles technologies, l’automatisation de certaines tâches ont transformé les postes qui se sont dénués de sens et ont fait émerger de nouveaux métiers. Plus récemment, la crise sanitaire a amené de nombreux salariés à s’interroger sur leur rapport au travail et chercher des solutions pour l’aménager voire le remplacer.

Partager une vision, favoriser la communication, créer un sentiment d’appartenance est devenu l’un des enjeux principaux du Dirigeant d’entreprise.

Teams buildings, séminaires, ateliers de co-développement sont des exemples d’évènements qui permettent de créer ou de maintenir le lien avec les collaborateurs et renforcer l’esprit d’équipe. Sans oublier les rendez-vous privilégiés avec vos collaborateurs : entretiens professionnels, points individuels réguliers… Ne les négligez pas, ils sauront vous donner la tendance pour garder le cap.

  1. Les leaders ne sont pas toujours ceux que l’on croit

Et si les leaders de demain n’étaient pas ceux que l’on pense être aujourd’hui ?

Dans vos équipes, vous avez assurément des personnalités qui se distinguent : aisance d’élocution, partage d’idées sans timidité, roi / reine de la distraction à la machine à café… C’est à ces personnes que vous pensez en premier quand vous parlez évolution professionnelle. Sont-elles réellement les seules ? Soyez attentifs, parmi vos collaborateurs les plus réservés se cachent peut-être vos leaders de demain.

Votre rôle en tant que Dirigeant ? Ecouter la voix de chacun pour confirmer que le développement de l’entreprise se passe bien.

Si l’entreprise peut certainement favoriser un climat professionnel positif, il semble bien ambitieux de garantir le bonheur individuel de chaque collaborateur. Toutefois, il est toujours possible de créer les conditions qui permettront de tendre vers cet idéal.

CQFD : Le bonheur au travail ou l’art de faire cohabiter les personnalités pour le bien-être collectif.

Vous avez eu écho de la tendance au Chief Happiness Officer mais vous ne voulez pas recruter une seule personne pour tenir ce rôle dans votre entreprise ? Identifiez une ressource clé dans chaque département / unité de travail ou service pour être le relais des bonnes nouvelles et de vos success stories.

Sa mission ? Faciliter le relais d’information, endosser le rôle de tuteur ou de référent pour l’accueil et l’intégration des nouvelles recrues, recueillir les avis constructifs de ses collègues et travailler de façon transverse avec les Managers.

Son talent naturel ? Sa capacité à fédérer les équipes, fluidifier la communication et les relations interpersonnelles entre la hiérarchie et collègues, amener la bonne humeur au travail tout en étant sérieux dans son rapport aux autres et son implication dans la vie de l’entreprise.

On a parfois besoin d’un coup de pouce pour révéler son potentiel, soyez de ceux qui le donnent.

  1. Prenez soin de votre culture d’entreprise

Respect et partage de valeurs, sentiment d’équité, valorisation des compétences, efficacité des processus de travail, environnement inclusif, soigner l’expérience candidat… Voici quelques-uns des exemples de ce qui composent la culture d’entreprise. La culture d’entreprise se perçoit au quotidien. C’est grâce à elle que naît et se maintient le bonheur au travail partagé entre équipes dirigeantes et collaborateurs. Ainsi favorisé et entretenu, le bonheur au travail est lui-même favorable à la motivation et à l’engagement des équipes.

Les collaborateurs qui se sentent valorisés et qui ont un sentiment d’appartenance sont non seulement plus productifs, ils sont aussi les meilleurs ambassadeurs de votre image de marque.

  1. Soutenir l’épanouissement professionnel

Une stratégie simple et pourtant très efficace pour véhiculer le bonheur au travail est d’offrir aux collaborateurs des occasions de développement professionnel. En effet, acquérir et mettre en pratique de nouvelles connaissances et compétences contribue à renforcer le sentiment d’accomplissement et, par conséquent, d’agir sur l’indice de bonheur individuel.

La formation à l’extérieur de l’entreprise, le mentorat ou encore l’intrapreneuriat sont quelques exemples de développement personnel que l’entreprise peut mettre en place pour soutenir l’épanouissement professionnel et renforcer la fidélisation des collaborateurs.

  1. Mieux vaut prévenir que guérir

Le bonheur au travail serait-il le remède à tous les maux ? Sans parler de miracle, il est toutefois reconnu qu’être heureux dans son environnement professionnel et aimer son travail contribue fortement à réduire les facteurs de risques psychosociaux et autres accidents du travail. En outre, mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation permettrait d’enrayer l’absentéisme et de diminuer le turn-over. En limitant les effets du stress sur vos équipes, vous agissez sur ses causes dès la racine.

Pour vous guider dans l’analyse des indicateurs en la matière, appuyez-vous sur l’expertise de professionnels en la matière : vos équipes RH, la Médecine du Travail et le CSE ou Instances Représentatives du Personnel de l’entreprise.

En conclusion, le bonheur au travail ne se décrète pas, il se cultive.

Véritable état d’esprit avec un impact direct sur la productivité, l’engagement et la fidélisation des collaborateurs, le bonheur au travail est le symbole de la pérennité de l’entreprise.

C’est en étant au quotidien au contact des équipes que Dirigeants et Managers et en mettant en place des actions concrètes que l’épanouissement professionnel individuel sera au service du collectif.

Alors, n’attendez plus, soyez heureux… ensemble !